lundi 27 janvier 2014

BIA et HY

L'aérodrome de la Montagne Noire a ceci de joli qu'il domine la plaine lauragaise en direction de Toulouse. On y aperçoit les Pyrénées comme les lointaines vapeurs de Golfech, St Félix Lauragais et les éoliennes dont le sens de rotation indique le sens de vent d'un simple coup d'oeil. Nombreux sont les promeneurs qui y font une halte méritée et qui ne reprenne leur route qu'après avoir admiré le panorama.
En tout cas les jours de beau temps.
Malheureusement, ce samedi les pentes étaient ennuagées, et les lycéens du BIA venus visiter le musée n'ont pas pu apprécier la vue à sa juste valeur. Il faut dire que de l'atelier Aubriot on devinait difficilement le hall de montage. Alors les Pyrénées...
La vue n'était heureusement pas le but premier de la visite de ces jeunes qui étaient venus s'abreuver d'Histoire aéronautique, sujet que Bernard maîtrise et diffuse avec sagesse et moult détails. Bien que parfois penchés sur leur smartphone (sans doute pour vérifier sur wikipedia si leur hôte à raison), les auditeurs restent à l'écoute, s'intéressent, posent des questions. Une petite photo pour la Dépêche et il est temps pour eux de redescendre.
L'après-midi sera plutôt à la visite du NC. Après démontage la semaine précédente de la roulette arrière, elle a été nettoyée, repeinte, et remontée en enlevant le petit jeu qui existait. Mais il reste encore du travail et c'est pour cela qu'il y a encore un dimanche.
Du côté du hangar, la nouveauté de la semaine est un HY flambant neuf. Nous venons de nous faire affecter par l’ENAC le dernier HY subsistant du S.G.A.C. de Biscarosse, de 1969, de première main, 69000 km et en très bon état. Le précédent HY blanc est en passe de revenir vers son ancien propriétaire.

lundi 6 janvier 2014

Premier samedi de l'année

En 2014, le blog est toujours vivant ! Le blog est là, rédigeant, notant, racontant collectant les histoires et les anecdotes de la vie de notre musée. Boutades, grandes histoires, annonces, images, nous espérons vous informer au mieux et de façon variée, en évitant le blabla rébarbatif. Il est certains que nous n'y arrivons pas à chaque fois. Mais c'est décidé, nous continuons. Reprise des hostilités dès le quatrième jour de l'année, avec un premier samedi du mois sous les signes multiples d'emménagement, entretien et déménagement.
Aménagement pour commencer. Débutée quelques articles et quelques semaines plus tôt, l'antenne mistralienne de l'atelier ressemble désormais à un véritable petit atelier, ou au moins à un entrepôt propre et fonctionnel pour outils, bidons, ustensiles divers. Le rangement n'est pas le fort du hangar, mais ici il fait un pas dans la bonne direction. Et quand je dis ressemble ce n'est pas que la semaine dernière il n'y avait pas les attributs nécessaires, c'est que la semaine dernière on ne les voyait pas. Hors ce samedi, la lumière fut. La lumière fut coupée d'abord. Tout comme celle de VVMN et de l'atelier Aubriot. Oui, Christophe a coupé à la source pour être sûr. Mais après avoir compris le cheminement, il a pu couper plus chirurgicalement. Et il y a donc une lumière dans l’appentis, c'est plus pratique.
Au passage, un message subtil. Subtil ? Peut-être pas... Le tableau indique clairement en jaune les emplacements des outils présents. A la fin de la journée, il doit être rempli de nouveau. Oui, même si vous reprenez le travail le lendemain matin. C'est une bonne habitude à prendre. Ce message sera répété.
A propos de lumière et donc de courant, les compteurs ont été relevés, après une chasse au trésor qui a mené les releveurs aux quatre coins du terrain, pour trouver les différents compteurs d'électricité et d'eau. Il y a des compteurs partout mais au moins c'est précis et on sait ce qu'on dépense. Carte au trésor en cours de rédaction pour les futurs chercheurs.
Après le repas léger (salade de riz, choucroute, brioche au chocolat) c'est au NC d'attirer toute l'attention. C'est l'heure de la visite annuelle, qui commence par un point fixe pour relever les paramètres. Un peu capricieux au début, le démarreur finit enfin par entraîner le moteur qui, lui, tourne parfaitement. La visite continue. Celle du NC en suivant le programme d'entretien. Celle du hangar en suivant le programme dans la tête de Bernard, au profit de pilotes de la ligne de Castres.
A la nuit tombante, mémoire nous rappela un meuble à déplacer. Et là survient le gag. Vous avez déjà passé un meuble par une fenêtre ? Si le meuble est un peu trop haut ce n'est pas grave, vous passez les pieds en premier et ensuite en pivotant ça passe. Facile. C'est la conclusion à laquelle était arrivée l'équipe de reconnaissance. Quand il faisait jour. Et sec. Mais cette stratégie ne fonctionne que... si le meuble n'a pas de pieds au milieu. Or celui-ci a 6 pieds. Argh. Argh surtout parce qu'évidemment il fait nuit, il pleut fort, le meuble est au fond du hangar donc impossible de le ressortir par la porte principale sans bouger les avions. Et il faut le bouger ce soir parce qu'il doit être rempli durant la semaine. Bon. La première idée qui consistait à couper (puis ressouder) les pieds du milieu s'avère finalement non-nécessaire puisqu'à grand renfort d'un marteau et d'un chasse-goupille, les pieds se démontent. Ouf. Il reste la pluie évidemment; et le fait que la fenêtre débouche à l'extérieur sur la remorque du C800 qui est collée au mur. Rien de bien grave quand vous aimez être trempés et déplacer u lourd meuble qui glisse.
Nous retiendrons que le meuble a bien atteint sa destination. Qu'il a été remonté facilement et qu'une fois dedans, il fait plus sec. En écrivant ceci je me rends compte que ce n'est pas forcément la meilleure façon d'attirer les bénévoles à venir donner u coup de main. Oui il y avait de la brioche au chocolat ! Et pour le samedi 1er février, il y aura des crêpes avec un jour d'avance.
Venez au premier samedi du mois.

mercredi 1 janvier 2014